Milan – Un mélange de cultures

Nous commençons notre deuxième jour à Milan par une virée dans le quartier chinois. Nous sommes en effet très emballés à l’idée d’être dans une ville avec de vrais restaurants asiatiques et nous filons donc faire quelque chose qui nous manque vraiment : yam cha (ou se faire un petit déjeuner de dimsum pour les non-initiés). Ca peut paraître bizarre dans le pays de la Gastronomie… mais sept mois sans dimsum, ça marque ;-).

Nous nous attablons donc chez Bokbok, un restaurant cantonais, où nous devons nous retenir pour ne pas commander toute la carte. Au menu, nous choisissons donc : des wontons, des xiao long bao, des cheung faan au char siu et des keh zi ! C’est délicieux délicieux délicieux et délicieusement authentique. Nous sommes aux anges.

Nous allons ensuite dépenser nos calories en visitant La Fabbrica del Vapore, un centre culturel situé dans une ancienne usine. Nous regardons plusieurs expos dont celle de l’artiste Shepard Fairey. L’expo est hyper belle et extrêmement bien mise en scène mais l’artiste lui-même m’agace de par ses multiples incohérences!

Nous continuions ensuite notre route dans le joli quartier de Brera, flânons dans les ruelles, entrons dans des boutiques improbables, profitons du soleil revenu, buvons des cafés sur des terrasses. Nos pas nous mènent vers le quadrilatère de la mode, puis vers le Walk of Fame milanais, avant de redescendre vers notre studio. Tout nous ravit.

Nous avons mal aux jambes après avoir marché 20 kilomètres et nous rentrons donc détendre les genoux.

Dans la soirée, nous profitons de la lumière tombante sur le quartier des Navigli… C’est extrêmement beau. Le quartier grouille d’une foule disparate et enjouée malgré la semaine qui recommence.

Puis, nous rentrons faire la valise. Le lendemain, d’autres aventures nous attendent.

29 août – Premier défi, les Dim Sum du Hong Kong City Hall

Le weekend dernier, nous relevions le premier défi de notre poster du Lion Rock Press.

Le premier de la liste et le premier pour nous : aller manger des Dim Sum au Hong Kong City Hall.

Le lieu est emblématique… avec ses grandes tables, ses teintures rouges, ses lustres scintillants.

Le long de la salle, des serveurs vêtus de noir, avec de jolis tabliers poussent des chariots sur lesquels sont déposés des dim sum fumants. Quand un met nous intéresse, on le demande et le serveur tamponne ensuite simplement une petite carte sur notre table.

Siu mai, char siu bau, pattes de poulet, riz gluant, ha gao… on déguste avec satisfaction tous les plaisirs de la cuisine hongkongaise.

En partant, on s’arrête au-dessous où une exposition de calligraphie a lieu. Puis, nous croisons un chien qui fait du skateboard. La journée est plus que réussie !

12 avril – L’heure du thé, c’est maintenant…

Il n’y a pas d’heure pour yam cha (ou manger des dim sum). Tout moment est idéal : pour commencer la journée avant une randonnée, pour un brunch (tardif ou non), à midi, à 15h ou pour le goûter… et moins courant mais possible aussi, le soir (enfin, quand les restos sont ouverts).

Chaque restaurant de dim sum a ses spécialités et ses particularités mais le fonctionnement reste le même : le menu est souvent affiché sur le set… vous recevez un petit papier et vous cochez vous-même les dim sum qui vous font saliver !

Personnellement, les Dim sum c’est mon péché mignon ! J’adore ! Des xiao long bao, au char siu bao en passant par le lo bak go, les choy sum, les djong ou les haa gao… le choix est un casse-tête !

Pendant le repas, les serveurs viendront remplir les tasses de thé à volonté, histoire de rajouter à mon plaisir !

02 novembre – Du thé, s’il vous plaît !

Au restaurant, le thé est un incontournable. Il est servi d’office et la théière sera remplie à gogo en fonction de votre soif. Quand celle-ci sera vide, il suffira de poser son couvercle légèrement en décalé et les serveurs sauront alors qu’il faudra la remplir. Puis, on tapotera avec deux doigts sur la table pour dire merci.

La coutume est ancienne et date de l’Empereur Qian Long. A cette époque, celui-ci avait pour habitude de voyager incognito, déguisé en simple sujet, afin de mieux connaître la vie de ses citoyens. 

Un jour, il alla manger dans un restaurant avec l’un de ses serviteurs. Quand la tasse de ce dernier fût vide, l’Empereur – se comportant comme un homme ordinaire – lui servit du thé. Très gêné, celui-ci voulut lui montrer sa reconnaissance, mais il ne pouvait pas faire de révérence sans faire sauter la couverture de l’Empereur. Il tapota alors avec deux doigts sur la table pour mimer la courbette.

La coutume est restée et elle est permet également de ne pas interrompre le fil de la conversation lorsqu’on se fait verser du thé !

Bon, dans la vraie vie, il est quand même plus poli de dire un « Mgoi saai » (merci beaucoup)… surtout si vous ne parlez pas à bâtons rompus.