Manger authentiquement asiatique en Suisse n’est pas toujours aisé. Entre les restos « chinois » qui servent de la cuisine thaï ou japonaise, la cuisine thaï non épicée, les grands buffets qui servent n’importe quoi et le reste, j’ai souvent été déçue.
Pourtant à Morges se cache un petit joyau coréen : chez Madame Kim, une échoppe minuscule, basée juste sous notre ancien chez nous.
La propriétaire est une femme coréenne adorable qui propose des plats concoctés avec amour et sur la base de produits locaux.
Au menu : des bibimbap, des kimbap, des japchae, des soupes aux udons, des bibimyun et plus encore !
Si vous êtes amateurs, n’hésitez pas à demander la version épicée pour avoir la recette authentique et d’un seul coup… voilà… la Corée s’offrira à vous !
Autant que mon expérience asiatique soit utile. Voici donc ma première review d’un restaurant asiatique en Suisse.
Jeudi soir, avant notre sortie au cinéma, nous cherchons un endroit où manger un petit truc rapidement. Nous nous arrêtons donc chez les Bao Boys, rue du Bassin 8 à Neuchâtel. L’endroit fait des bao, ces petits sandwichs qu’on trouve à Taïwan ou dans le Fujian.
La décoration du resto est super jolie même si ça reste un endroit de restauration rapide. Des paniers vapeur sont suspendus au mur et une fresque avec un joli tigre colore les lieux.
Le menu, par contre, n’est pas hyper cohérent. Il y a trois types de bao (porc, poulet ou végétarien), une salade de concombre taïwanaise (toujours dans le thème). Puis nous faisons un bond de 2’200 kilomètres, puisque le restaurant propose aussi des ramens et des gyozas (du Japon donc) et des edamame (également du Japon). Mais bon, Taïwan ayant été occupée par les Japonais, peut-être que…
On commande deux sets pour goûter. Nous prenons un set avec un bao au porc et un au poulet + de la salade de Taïwan ainsi qu’un set avec un bao végétarien, des gyozas et des edamames.
Tout est très joli. La présentation est au top. La pâte des bao est très authentique. Cependant, pour le reste, c’est à peu près tout. Ne nous méprenons pas : c’est délicieux mais la farce des baos ne ressemble pas tellement à ce qu’on trouve en Chine ou à Taïwan. Il y a des légumes crus – beaucoup. De la mayonnaise. Le tofu est préparé avec des épices que je n’ai jamais vu en Asie du Sud. Bref, on dirait plus une sorte de cuisine fusion avec une touche sud-américaine. Les gyozas sont bons mais auraient dû être grillés 2-3 secondes de plus pour être parfaits. Les edamames et la salade taïwanaise sont par contre au top.
Je recommande donc l’endroit pour un petit snack goûtu, frais et savoureux. Mais pas pour une expérience gustative authentique !
En bas de chez moi se trouve un petit restaurant de ramens au poulet. L’endroit est minuscule. En poussant la porte, il faut se faufiler entre les tables, la caisse, un vieux déshumidificateur calé dans un coin…
La propriétaire est une femme d’une cinquantaine d’années au carré lisse. Elle s’exclame : « Daaaaarling, it’s been so loooooong! ». Elle est hyper expressive et pépie auprès des clients, plaisante avec eux. Cela change du style habituel de service à Hong Kong.
Je m’assieds. Commande. Elle se penche sur ma feuille, trouve que j’ai décidé de beaucoup manger (bon, eh, oh…. j’ai faim! 😂) et tend le bras vers la cuisine pour leur tendre mon coupon (le resto est vraiment minuscule).
En fond sonore, de la pop anglaise des années 90 se déverse dans le magasin.
Aujourd’hui, avec nos compères de sorties restos, nous décidons d’aller tester une cuisine chinoise que nous ne connaissons pas : celle de la province du Shaanxi.
La semaine prochaine, mon album 2000 ans de sagesse sortira. Et l’histoire se déroule dans le Shaanxi. C’était donc une sortie de rigueur !
En résumé, le Shaanxi est une région située au Nord-est de la Chine, dont la ville la plus célèbre est Xi’an avec son armée de terre cuite.
Parmi les plats les plus célèbres de la province, se trouve le « hamburger chinois », des petits pains ronds et plats fourrés à la viande. Mais on trouve également beaucoup de nouilles (longues et collantes), de la viande d’agneau et de mouton. Et surtout… en raison de sa proximité avec le Sichuan : du piment !
Nous avons opté pour l’option « peu épicé » et c’était déjà très épicé. Le restaurant était très joli et le personnel adorable. Et de plus, c’etait honnêtement très très bon !
Si vous aussi vous voulez tester, voici l’adresse :
Je me lève samedi matin avec une idée en-tête : j’ai envie de visiter un cat café. Le concept est courant à Hong Kong. Dans les étages d’immeubles se cachent souvent des cafés thématiques : lapins, corgys, caniches ou chats… il est possible d’aller boire un verre en câlinant les mignonnes bébêtes !
Le cat café que nous choisissons se trouve à Tsim Sha Tsui et accueille des chats qui attendent d’être placés. Ainsi, dans un décor feutré, nous pouvons nous asseoir et admirer les félins. Tout est fait pour eux : perchoirs en hauteur, escaliers où se balader, jeux en tous genre… etc. Et ils dorment, sautillent ou jouent selon leurs humeurs.
Personnellement, je m’en donne à cœur joie et je gratouille les oreilles et les joues des félins qui passent près de moi en poussant des petits cris gagas. J’en ressors ragaillardie.