08 septembre – Black rain bis

Ce matin, il pleut encore. Le signal de pluie noire est toujours activé et la ville flotte sous des trombes d’eau.

Chaque heure, 158 mm de pluie en moyenne se sont abattus sur la ville. Normalement, en Europe, 100 mm par 24 heures est considéré comme un seuil alerte.

Tout est inondé: le métro, les garages, les magasins. La ville se noie sous une eau boueuse. Je suis rentrée juste à temps hier…

Les écoles sont donc fermées et nous avons les mêmes recommandations que lors d’un typhon.

24 novembre – Pluie de novembre

La météo hongkongaise ressemble finalement à un véritable mois de novembre. Depuis hier, un petit crachin tombe sur la ville. Les températures ont chuté… il fait environ 20 degrés mais il fait si humide – près de 95% – qu’on ne sait plus s’il fait froid ou chaud. C’est ce que j’appelle « la météo grippale », on a chaud et froid… on transpire beaucoup… et on a l’impression d’avoir choppé la crève.

En parallèle, les rues sont devenues de vraies patinoires. L’eau sur le trottoir humide transforme mes baskets en patinettes et je manque de tomber à chaque pas.

Les Hongkongais se pressent sous des parapluies et font la part belle aux taxis qui n’ont jamais eu autant de travail.

C’est l’hiver qui arrive doucement sur la ville.

18 août – I am singing in the rain

Mercredi, fin de journée. J’attends le minibus pour rejoindre une amie. Soudain, la pluie commence à tomber. Je m’abrite sous mon parapluie.

Quelques arrêts plus loin, je descends. J’ai quelques pas à faire pour arriver à ma destination. Mais la pluie redouble d’intensité. De grandes gerbes d’eau tombent sur les trottoirs en cascade. Des lacs se forment dans les creux de la route. Je fais de mon mieux mais mes chaussures se gorgent d’eau…

Le vent pousse les rafales contre moi. Ca dégouline dans mon cou, le long de mon ventre et sur mes jambes. Ma robe est détrempée et colle à la peau. Mon masque se plaque contre mon nez. Il fait chaud et j’ai l’impression de marcher dans des thermes géants.

Quand j’arrive chez J., je suis si mouillée que je dois vider mes chaussures. Elle ouvre la porte en riant.

– Je te passe une robe. On va mettre tes affaires au séchoir.

Un été ordinaire à Hong Kong !