Vous souvenez vous de Pistache, notre gecko semi-de-compagnie ? Eh bien, après avoir grossi, grossi et s’être épanoui dans notre cuisine, il a agrandi la famille!
Pistache est donc l’heureuse maman (ou papa?) de Bretzel, un micro-gecko qu’on pourrait poser sur l’ongle de mon pouce tant il est petit.
Je vous aurais bien fait une photo mais le pauvre a eu la trouille de sa vie en nous voyant arriver (et devant mes cris attendris face à ses mini-pattes).
Et maintenant il est caché derrière le canapé !
(Je crois qu’on a quand même de la chance d’avoir uniquement une colonie de geckos comme colocataires… La fermière chez qui j’achète nos légumes m’a envoyé hier matin la photo d’un serpent de 2 mètres et demi qui se baladait tranquillement dans son jardin…)
Pistache, l’heureuse maman ou l’heureux papa de Bretzel !
L’année dernière, pour mon anniversaire, mon amie Angela m’a offert une jolie plante verte aux feuilles trouées, portant le surnom de Swiss cheese plant.
C’est une plante qui n’a de Suisse que le nom puisqu’elle vient originellement du Mexique… et elle est plutôt spectaculaire ! Dans la nature, elle atteint jusqu’à 20 m de long, versus 2 ou 3 m en appartement. Elle apprécie l’humidité hongkongaise et la nôtre mesure aujourd’hui plus d’1m70! Je dois donc la placer sur les meubles hauts pour que ses feuilles puissent s’étirer.
Concernant son nom, il faudrait peut-être leur dire aux gens… que la Suisse a des centaines de variétés de fromages… et qu’à part l’Emmental, aucun n’est troué, même pas le Gruyère !
La semaine dernière, en nous baladant sur la plage, je découvre d’étrange petites choses bleues posées sur le sable. Est-ce un fruit ? Cela ressemble en effet à un ramboutan coupé en deux… Je me penche. Puis, j’en aperçois des dizaines couchés sur le sable. Curieuse, je les prends en photo avant de demander à mon ami Yan s’il connaît ces étranges créatures. Yan est un ami d’origine macanaise qui connaît toutes les montagnes, tous les animaux et toutes les fleurs qui peuplent Hong Kong.
Le verdict est sans appel : c’est un Porpita porpita, ou blue button, en anglais… soit une petite créature marine se situant entre la méduse et la flottille. L’animal vit habituellement dans les mers tropicales et subtropicales — de l’Océan Pacifique à l’Océan Indien en passant par la mer Méditerranée. C’est un voyageur en somme.
Si je crois ce que je trouve sur Internet, il semblerait que cet organisme se déplace en flottant à la surface de la mer et se compose de deux parties : le flotteur et une colonie d’hydroïdes, qui contiendraient des pores capables de communiquer avec ses congénères. Il serait hermaphrodite et aurait une bouche multitâche, située sous son flotteur… qui permettrait de manger — notamment des larves de crustacés — et d’expulser ses déchets.
La bestiole n’est pas mortelle — mais comme toute méduse — elle provoque de légères irritations de la peau. J’ai donc abandonné tout projet de baignade, et je me suis contentée d’admirer ces jolis boutons bleus qui décoraient la plage.
Ces jours-ci, la Pirolle à bec rouge ou blue magpie en anglais, enchante le ciel hongkongais. C’est une cousine de la pie, mais elle a comme particularité physique un bec rouge et une immense queue…
Après l’avoir observé dans les arbres jouxtant les trottoirs de Tsim Sha Tsui ce dimanche, et presque provoqué un embouteillage, en m’arrêtant pour la regarder, j’en ai à nouveau aperçu une volant devant mes fenêtres, ce matin même. Lire la suite →