19 août – Notre coup de cœur, Quanzhou

Ce matin, nous repartons à la découverte de la belle Quanzhou. Nous commençons par visiter la mosquée Qingjing.

Érigée en l’an 1009 (rien que ça) par Ahmed Bin Muhammad al-Qudsi, l’un des nombreux commerçants venus du Moyen-Orient, c’est l’une des plus anciennes constructions musulmanes de Chine, inscrite dans la liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national en 1961.

Nous nous approchons de l’entrée mais j’ai une robe qui s’arrête à mi genoux. Cela ne passe donc pas. Pas de chance, c’est le seul jour où je n’ai pas pris mon foulard avec moi. Je décide donc d’aller faire les boutiques qui font face à l’édifice religieux pour trouver de quoi me couvrir… Il faut tout d’abord trier les magasins vendant des vêtements vraiment chers… puis ceux qui ne vendent que des robes courtes. J’essaie une longue jupe en jeans qui est plutôt jolie mais elle est taille unique et je n’arrive pas à la faire passer au dessus des cuisses. Bon. Bon. Bon.

L’honneur ramolli, je rentre dans la dernière boutique, un bric à brac avec des vêtements pour dames âgées et là : magnifique ! J’achète un sublime bas de pyjama… je suis prête pour aller visiter la mosquée avec un style digne de la Fashion Week!

La mosquée est belle. Elle mélange les styles arabes et chinois de manière très harmonieuse.

Une fois la visite terminée, j’enlève rapidement mon sublime pantalon sous l’oeil médusé des passants. Il fait vraiment très chaud… et puis, tout le monde me regardant et me photographiant sans cesse depuis une semaine, j’essaie quand même d’avoir un minimum d’allure. On n’imagine pas, mais c’est stressant de vivre la vie d’une star. 😉

Nous nous dirigeons vers le temple voisin de la mosquée, le temple Tonghuai Ganyue. Ca sent l’encens… et des milliers de dragons ornent les toits. Cela me plaît beaucoup ! Il y a tellement de monde que mes photos sont très mal cadrées mais cela vous donnera une idée de l’ambiance.

Nous nous perdons ensuite dans les ruelles, admirant les maisons et les commerces… Quanzhou a un petit air de Beyrouth. J’adore! Après une vingtaine de minutes de marche, nous arrivons au temple Tianhou dédié à la déesse Mazu. Nous y flânons, regardons un documentaire très intéressant sur la ville et parlons avec quelques visiteurs.

Face au temple se trouvent des ruines archéologiques. C’est la première fois que j’en vois en Chine. Il s’agit des anciens remparts de la ville. De nombreuses inscriptions hindoues, chrétiennes, islamiques et juives et des sculptures bouddhistes datant du XIIIe au XIVe siècle, ainsi que des canons datant du XIVe au XIXe siècle, y ont été mis au jour.

On le contourne pour s’enfoncer dans le quartier adjacent. Des habitations d’époque donnent à la zone un charme fou. On entre alors dans la demeure du philosophe Li Zhi. Un monsieur passionné tâche de me raconter sa vie et semble si déçu que je ne parle pas mandarin pour le comprendre…

Après une petite pause-café, nous décidons de rejoindre le temple Longshan, un temple shaolin encore en activité !

Le bâtiment est magnifique et nous croisons en effet des moines, ainsi que de jeunes garçons qui étudient dans une salle de classe. Nous sommes chanceux, nous arrivons pile à l’heure pour une démonstration et il ya encore des tickets de libre. Nous y allons donc gaiement.

Le kung fu shaolin est un art martial chinois qui aurait été enseigné aux moines par Bodhidharma en personne pour les aider à se défendre contre les truands et les bêtes sauvages. Aujourd’hui, c’est un art complet plutôt impressionnant à regarder, mêlant force et souplesse.

Devant nous, de jeunes disciples – de 4 à 30 ans – nous montrent leur savoir faire. Les disciples du monastère sont de jeunes garçons sélectionnés généralement parmi les meilleurs élèves des écoles martiales de la région. La formation durerait généralement entre deux et quatre ans, plusieurs heures par jour – dixit mon ami Wikipedia. Au terme de cette période, ils peuvent devenir moines.

Nous les admirons donc et c’est magnifique. Un jeune garçon de sept ans environ sort du lot. C’est l’incarnation du Eli de mes romans et je le regarde tournoyer avec admiration.

Quand nous sortons, la pluie est là. Nous rentrons donc. Il est temps de faire nos valises pour rentrer à la maison…

J’ai adoré Quanzhou et nous n’avons pas eu le temps de tout découvrir ! J’espère revenir !

18 août – Quanzhou, nous arrivons

Après trois jours dans la sérénité des montagnes, il est temps de retrouver le fourmillement des grandes villes. Nous voilà donc en partance pour Quanzhou.

Nous nous dirigeons donc vers la gare de Nanping. Le nom de la gare nous a énormément perturbés puisque Nanping, la ville, se situe à 170 kilomètres de Wuyishan. Toutefois, la gare de Nanpingshi pour être précise est à 20 minutes en voiture du centre ville de Wuyishan.

Bref, à 9h30 nous voilà donc dans le hall de la gare. Celui ci est original puisqu’il abrite une armée de fauteuils massants où dorment de nombreux passagers. Si la gare est vide, nous pouvons tout à fait imaginer la frénésie à Chinese New Year ou pour la Golden Week, les deux semaines de congés en Chine.

Trois heures plus tard, nous voilà à Quanzhou (à prononcer Tsuen Djoe)… ville mythique puisqu’elle fût le port où Marco Polo arriva en Chine. Elle fut même surnommée « l’Alexandrie de l’Orient ».

Après nous être installés à l’hôtel, nous partons à l’assaut de la ville. Nous commençons par le centre et je suis scotchée. C’est tout bonnement splendide. Nous déambulons dans la vieille ville, admirons l’architecture mêlant éléments occidentaux et éléments chinois et observons les commerçants. De nombreuses jeunes filles portent des vêtements traditionnels pour se prendre en photo. C’est vraiment joli.

Nous visitons le temple de Kaiyuan, un immense édifice construit en 685… profitons de ses jardins et admirons ses deux pagodes, les plus grandes encore visibles de la dynastie Tang. Puis, nous continuons au hasard jusqu’au Xi Lake. Les gens se baladent, font du cerf-volant. Un vieil homme chante faux dans un micro mais semble heureux comme tout. La nuit tombe doucement sur Quanzhou et nous nous réjouissons d’en découvrir davantage demain !

17 août – Grotte et claustrophobie

Pour ce deuxième jour dans la réserve naturelle du Wuyishan, nous décidons d’aller randonner. La guide d’hier nous a fait ses recommandations. Nous achetons un pique-nique et de l’eau et partons à l’aventure !

Pour la journée, nous avons trois objectifs en tête : faire le Tianyou Peak, le Yann Peak et le Huaxio Yann. Nous nous rendons donc à l’entrée nord du parc et prenons un bus qui nous amène vers le point de départ de la boucle !

A l’arrêt, je confonds le Huaxio Yann et le Yixiantian. Pas très proche, je sais… mais l’erreur est humaine 😉! Peu importe, la foule est dense. Il doit donc y avoir quelque chose de sympa à voir. On remonte donc le sentier. Jusque là, rien de particulier… quand soudain, un panneau précise qu’il y a là l’entrée d’une grotte… il indique également qu’il faut éviter de la faire si on a des soucis cardiaques ou que l’on est âgé. Ce n’est pas notre cas et la foule de tout âge et de tout physique s’avance en direction de l’entrée. Nous suivons donc.

Nous remontons une volée d’escaliers qui mène à la grotte. Il y a beaucoup – beaucoup de monde et il faut faire la queue. Je peste un peu. C’est sûrement à cause de ces influenceurs qui se prennent en photos que cela traîne la patte, dis-je à Nicolas. Mais la patience finit par payer et on pénètre dans l’obscurité. Il faut monter des marches creusées dans la pierre. On avance très lentement. Le boyau se rétrécit. On doit se mettre à la queue leu leu. Derrière nous, des centaines de personnes. Il n’est désormais plus possible de reculer.

La demoiselle devant moi porte une robe à fleurs, un sac à dos argenté et des petites ballerines blanches et je me dis qu’elle a vraiment choisi sa tenue pour la balade du jour.

Plus nous avançons, plus l’odeur se fait âcre. « Ca doit être l’humidité », dis-je à Nicolas en observant la mousse sur la roche. En levant la tête vers le haut, on aperçoit de la lumière. C’est très joli.

Soudain, de grosses chauves-souris passent au dessus de nous. Elles sont stupéfiantes et magnifiques. Je vois alors quelque chose tomber et je comprends l’origine de l’odeur qui me dérange depuis un moment… j’enfonce plus profondément ma casquette sur la tête et baisse mon visage vers le sol.

Le boyau se rétrécit encore. Je dois marcher légèrement inclinée. Ma poitrine touche le mur d’un côté et mes fesses de l’autre. Je commence à me sentir mal. La claustrophobie me tend les bras. Nico derrière moi me suit. Avec ses 1m90, il frotte également les murs. J’espère que la grotte ira en s’élargissant sinon nous allons nous retrouver coincés. Je me remémore d’horribles histoires de gens coincés dans des grottes pendant leurs vacances en Turquie et mon souffle s’accélère. Je plaque alors mes paumes sur le mur. C’est collant. Tout est recouvert de fientes et je réprime une envie de vomir.

La fille qui me précède se met à pleurer. Elle est toute fine pourtant. Je panique. Est ce qu’elle serait coincée contre la pierre ? Si c’est le cas, je ne vais jamais passer. J’hésite à pleurer aussi mais je me retiens.

Soudain, ouf. Ca s’élargit. J’accélère. Vite, rejoindre la sortie. L’air frais me happe. J’ai rarement été aussi soulagée. J’enlève ensuite ma casquette. Elle est recouverte de grosses crottes de chauve-souris. Tout comme mon t-shirt, mon sac et mes cuisses. Je suis dégoûtée. Vraiment. Heureusement, j’ai des lingettes désinfectantes avec moi et on se nettoie frénétiquement. Lingettes, gel désinfectant… puis, nous nous arrêtons dans des toilettes publiques pour se frotter les mains, les bras, les coudes.

NB : après coup, j’ai vérifié. Au plus étroit, le passage mesure 30 cm à peine… heureusement que je n’ai pas mangé d’énormes fondues avant d‘y entrer.

Après s’être plus ou moins lavés, on reprend notre route… et au bout de quelques mètres, on voit le panneau de la balade qu’on avait initalement prévue. Ouf. On suit donc la direction indiquée… ça ne peut de toute manière pas être pire. Nous retrouvons le paysage habituel de Wuyishan et notre tension redescend.

On continue la promenade et décidons d’aller voir le Huxiao Cliff. Nous tombons par hasard sur une sublime statue de la déesse de la bonté, gravée contre un mur. Puis, nous prenons des escaliers creusés dans la paroi. Le chemin s’appelle « La pente des braves » et résume bien sa nature. C’est raide… à éviter si vous souffrez de vertiges. Mais nous sommes braves et la vue valait l’effort. C’est de toute beauté.

Une fois au sommet, nous faisons le tour de la montagne et redescendons de l’autre côté.

Nous sommes en sueur. Il n’est que 11h30 mais il fait 33 degrés (ressenti 38) avec une humidité à 85%. Mes vêtements sont tellement trempés que je pourrais les essorer.

Nous traversons les champs pour rejoindre l’arrêt de bus. Entre l’ascension et les frayeurs, nous sommes exténués. Je ne pense qu’à une chose : me doucher.

A l’arrêt de bus, des gens commencent à me parler. Entre eux, ils parlent une langue qui ressemble au cantonais. J’essaie donc de leur répondre. Ils parlent en réalité le taishanais, un cousin du cantonais parlé dans certains coins de la province de Canton. Et… miracle: nous nous comprenons ! C’est trop sympa !

Nous prenons le bus et soudain, il commence à pleuvoir. Le timing est idéal. On retourne alors vite vite vite à l’hôtel pour prendre la meilleure douche du monde (et laver tout ce qui aura touché de près ou de loin les fientes de chauve-souris !). Puis, nous pique-niquons dans notre chambre en écoutant la pluie tomber.

Le reste de la journée, nous flânons et profitons du calme agréable de Wuyishan. C’est un petit cocon hors du temps. Tout est si tranquille. Les gens jouent à des jeux assis devant leurs maisons, sur le trottoir. Beaucoup boivent du thé, fenêtres grandes ouvertes. Ils sont souriants et nous saluent quand nous passons.

Nous repartons demain pour d’autres aventures mais nous avons aimé Wuyishan !

16 août – Wuyishan, le paradis du thé

Aujourd’hui, nous rejoignons Suzan, une spécialiste du thé pour une immersion culturelle et gustative autour du Oolong. J’ai réservé le tour via le magasin de thé Teasenz et c’était une excellente idée.

Après les présentations, la guide nous emmène directement dans la réserve du Wuyishan, un lieu fait de montagnes et de buissons de thé. La région est en effet célèbre pour son thé, puisque c’est ici qu’a été inventé le thé noir. Tout comme pour la tarte tatin, il est né d’un simple accident : un maître du thé ayant grillé un peu trop ses feuilles. Mais la région est également célèbre pour ses thés oolongs, également connus sous le nom de ‘yan cha’ (thé de roche) en raison de leurs notes minérales.

Nous entrons dans le parc par l’entrée Nord et nous nous dirigeons vers les buissons mères (les plus anciens, dont certains ont plusieurs milliers d’années). Jusque là, la foule est dense et je me dis que la balade sera animée, loin du calme espéré dans les montagnes. Mais les gens sont paresseux et une fois le plus vieux buisson aperçu, ils rebroussent chemin. Nous nous enfonçons dans les montagnes en direction du temple de Tianxin Yongle et là, nous sommes seuls au monde. C’est superbe et nous découvrons avec l’aide de Suzan les différences entre les plants de thé !

Une fois arrivés au temple, nous admirons son architecture puis nous nous dirigeons vers la sortie du parc pour rejoindre l’usine de thé de l’oncle de Suzan. Dans une arrière cour, des ouvriers s’activent. Nous entrons dans la fabrique et découvrons les diverses étapes pour transformer les feuilles en thé à boire. Puis, comme il est l’heure de manger, nous nous attablons avec la dizaine d’ouvriers. On rigole sans se comprendre et on mange des plats fait maisons. Haricots, tofu, poisson, porc, champignons, potage… il y a au moins dix plats sur la table. L’oncle de Suzan ne cesse de nous resservir et nous resservir encore, engueulant sa nièce car elle ne nous nourrit pas assez ! Nous sortons donc de table la peau du ventre bien tendue, comme l’on dit élégamment.

Heureusement, c’est l’heure de la dégustation de thé ! Parfait pour la digestion. Nous admirons alors les gestes parfaits de la tante de Suzan qui nous fait découvrir les divers crus de Oolong. Je vous listerai bien les noms des thés que nous avons goûtés mais ils sont tous en chinois et il y en a des dizaines. Certains sont des grands crus… et coûtent près de 50 CHF les 20 grammes.

Comme le vin, cela se respire avant de se goûter en faisant passer le breuvage tout autour de son palais. On repère les notes florales, minérales ou boisées… et la longueur en bouche. Et comme le vin, les prix peuvent monter rapidement. Bref, on apprend les mystères de la dégustation de thé et c’est vraiment intéressant !

Puis, nous continuons la balade. Suzan nous emmène au musée culturel de la ville pour nous expliquer l’histoire du commerce du thé dans la région. Pour y arriver, on traverse un petit village touristique en plein cœur de la forêt. On goûte des snacks, on prend des photos. Et la journée se termine en douceur !

Nous avons dû boire 34 litres de thé en tout aujourd’hui ! C’était vraiment délicieux et désormais je peux parler avec panache des grands crus de thé !

15 août – En route pour Wuyishan

Ce matin, nous faisons nos bagages. Une fois prêts, nous nous rendons à la gare. Nous scannons nos passeports car nos billets sont enregistrés sous leur numéro pour accéder à l’intérieur, passons nos bagages à la sécurité et atteignons la zone « d’embarquement ». Nous devons toujours faire la file du côté des contrôles manuels car nous n’avons pas de carte chinoise mais tout va très vite.

Une fois dedans, il faut alors soigneusement analyser les numéros présents sur le panneau d’information en devinant certaines choses comme le quai de départ, puisque désormais tout est en chinois. Mais c’est assez intuitif et nous nous en sortons facilement… en tout cas plus facilement qu’au Japon où je me suis trompée de train!

A la gare, j’achète des crackers. Grossière erreur. La gourmandise sera ma perte. Cela bloque mon Alipay qui me demande de vérifier mon identité. Il faudra attendre 24h pour que cela refonctionne (ou pas). Heureusement que nous sommes deux avec plusieurs modes de payement.

Une fois dans le train, nous nous installons pour les 4 heures qui nous attendent. Les gens mangent, papotent, regardent des vidéos. Notre voisin est un jeune homme très stylé vêtu tout de noir. Il ne cesse de regarder des vidéos de lui sur son téléphone sur lesquelles il pose avec des vêtements de marques. Je crois que c’est un influenceur!

Nous admirons les paysages et nous laissons porter vers notre destination !

Vers 17h, nous arrivons à Wuyishan North et nous dirigeons vers notre hôtel. La région est sublime et montagneuse et nous en prenons déjà pleins les yeux. La ville ressemble à une station de ski en basse saison mais avec des magasins de thé tous les 2 mètres. Cela sent le thé dans la rue et je regrette de ne pas avoir pris ma grosse valise pour la remplir de théières et de boîtes de thé, tellement tout est joli !

Nous nous dirigeons vers notre hôtel et là, l’escape game recommence puisque je connais le nom de l’hôtel en anglais mais… tout est écrit en chinois. Je m’attelle donc à déchiffrer les idéogrammes. Heureusement que je suis initiée…

En arrivant, petite frayeur. Wechat Pay et Alipay nous font des siennes et ne veulent pas qu’on règle la facture. Heureusement, Nicolas a une carte UnionPay. Pendant ce temps, je cherche la raison. La FAQ de ces deux outils est en chinois alors je tente sur Internet et je découvre que les cartes étrangères ne peuvent pas payer plus que 2000 RMB par transaction (environ 240 CHF). Cela explique tout… et au moins, cela évitera les folies financières dans les boutiques de thé !

La réceptionniste nous donne une carte de la région. J’essaie de la déchiffrer mais je suis Scarlett Johansson dans Lost in translation. Et avec le peu d’infos donnés par les guides papier que j’ai consultés, on avisera autrement. J’ai l’impression d’être Marco Polo sur son grand navire. Les explorateurs méritent mon admiration.

Pour nous remettre de nos émotions, nous allons manger un morceau : un délicieux repas fait d’haricots et de poulets frits dans du thé. C’est épicé et très savoureux.

Puis, pour terminer la journée en beauté, nous allons voir le spectacle Impression Dahongpao, mis en scène par Zhang Yimou, le réalisateur ayant mis sur pied la cérémonie d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Pékin en 2008.

Le show relate l’histoire du thé et c’est époustouflant de beauté. Même si l’histoire est en chinois, on se laisse emporter par les décors, les chorégraphies, les costumes et les chants et l’on comprend le message qui se cache derrière. Les gradins tournent sur eux-mêmes, ce qui permet de jouer avec les décors, tant avec la rivière qu’avec les champs de thé ou une maison traditionnelle. Nous passons une heure suspendue… et je suis estomaquée par le travail qui se cache derrière tout ceci.

Pour moi, c’est une étape incontournable pour tour voyageur dans la région !