Il ya une semaine tout pile, vendredi soir dernier, je célébrais ma farewell ou ce que je préfère appeler ma soirée See u soon.
Ils étaient nombreux, massés dans Peel Street. Ils sont venus me faire un bisou et se rappeler de notre rencontre… c’était étrange et un peu triste. Et pourtant, je sais que je les reverrai.
Chers amis de Hong Kong, si vous me lisez, merci d’avoir fait de cette mégalopole un home sweet home !
Portée par les courants La brise s'en est allée Parfumer d'autres rives Sonder d'autres échos...
Lovée aux creux du vent Elle s'est laissé porter Riches de tant de missives Nichées là, sous sa peau
Petite brise marine Tu manqueras aux monts Aux typhons qui s'agitent Pour ne pas trop penser
Petite brise marine Tu t'en vas sans amont Sans aval, sans limites Oui, tu vas nous manquer !
Si tu laisse derrière toi Des plages ensorcelées La magie de l'Europe te prendra dans ses bras Nous nous recroiserons au hasard des marées. Nous nous recroiserons à Sha Tin ou Buda.
Il y a un terme qui n’est que tristement connu des expatriés : la farewell, ce qui signifie « Adieu! » en anglais.
En résumé, lorsqu’on dit : je suis allé à une farewell, cela signifie que nous sommes allés à la fête d’une personne quittant définitivement la ville.
En ce moment, de manière un peu moins festive puisqu’il est interdit de se regrouper, nous enchaînons les farewells en mini-comité. Beaucoup partent. Singapour, Londres, Paris, New York ou ailleurs encore… ils continuent leur bout de chemin, qu’il s’agissent de Suisses, de Français, d’Anglais ou même de Hongkongais.
Nous savons que nous resterons en contact… et que si le hasard nous mène dans la même ville, nous nous reverrons avec plaisir ! Mais après deux ans où personne n’a bougé, paralysé par la crise, c’est un peu triste de devoir dire au revoir à tous ces amis en même temps.