31 août – Chronique d’un voyage en train

10h : je rentre dans la gare de Kowloon West. Il y a peu de monde. Je mets 50 minutes à passer toutes les formalités douanières et je pénètre dans la salle d’attente, beaucoup plus sobre que ses collègues chinoises. Pas de fauteuils massants ni de KFC ici. Juste des sièges et un superbe mur de végétation que j’observe avec attention.

11h25 : je suis assise dans le train. Une serveuse passe avec des tasses de café suivie par une femme portant des glaces. Mon voisin est un jeune homme tout mince, en survêt avec une coupe en brosse. Il voyage avec sa famille assise juste de l’autre côté de l’allée.

11h45 : après les cafés et les glaces, c’est les plats cuisinés en barquette qui passent. Les gens achètent avec WeChat. Ma voisine de droite, une vieille femme au pull vert-jaune et à la coupe de Mireille Matthieu, a sorti un tupperware de poires et des crackers. Elle alpague son petit-fils à ma gauche pour lui en proposer. Ca grignote et le wagon se remplit d’odeurs.

11h54 : La voisine a sorti des raisins, des pommes et des Kinder Bueno. Après s’être tendus des victuailles au dessus de moi pendant quelques minutes, je propose à mon voisin d’échanger de place pour être à côté de sa grand-mère. Il accepte, soulagé et reprend les grignotis ! Puis il se lève et va acheter au wagon restaurant 2 plateaux repas. Quand il revient et les ouvre, je suis contente d’avoir pris mon pique-nique.

13h04 : les paysages défilent. La tradition se mêle à la verdure et au béton dressé. Dans le couloir, une femme passe avec un sac poubelle pour récolter les déchets. La grand-mère dort après le lourd repas. Derrière moi, une jeune fille regarde une vidéo à plein volume…

14h10 : nous traversons une ville vide. Sur une route à six voies, seul un scooter avance. Sur le quai de la gare, personne. Je vérifie sur Google. 8 millions de gens vivent ici. Pourtant, c’est si calme qu’on se croirait dans mon village natal.

14h43 : devant les toilettes, le distributeur d’eau chaude. Les gens font la queue avec leurs bols de nouilles instantanées.

15h45 : nous arrivons à Nanchang. Beaucoup de gens sortent. Une frénésie s’empare du wagon. Tout le monde se lève et par un mécanisme très ingénieux fait tourner les sièges dans l’autre sens. Le train change de direction et c’est une méthode hyper simple pour que nous voguions dans le bon sens. J’imite le mouvement. Un groupe s’empresse de m’aider avec une extrême gentillesse. C’est si rapide et si intelligent que je regrette de ne pas avoir pu filmer.

16h30 : j’ai un nouveau voisin. Il a semblé très perturbé par ma présence les 15 premières minutes puisque je me suis sentie extrêmement observée. Puis, il s’y est fait et s’est endormi contre la fenêtre. C’est un monsieur d’une cinquantaine d’années, bronzé, les cheveux ras striés de blanc et l’air sérieux. Il porte un t-shirt kaki et un sac où il est écrit Mexicain. (Je profite de son sommeil pour l’observer à mon tour… y a pas de raison).

16h56 : mon voisin a sorti une cuisse de canard sous vide de son sac. Sur l’emballage, une jeune femme en robe rouge, très sexy. Il ouvre l’emballage et attaque son snack dont la chaire est rouge vif. Ca doit être du canard au piment.

17h37 : les voisins de derrière écoutent une chanson traditionnelle. Mon voisin apprécie. Il se met à chantonner. C’est joli.

17h49 : alors que nous rentrons en gare à Jinhua, Hong Kong active son signal 1 pour le typhon. J’ai fui la tempête à venir.

18h09 : je commence à m’ennuyer. Mon voisin aussi. Il baille à s’en décrocher la mâchoire.

18h24 : le film expliquant les « do » et les « don’t » du train est vraiment drôle. Je rigole toute seule.

18h55 : on y est presque. Hangzhou se déploie dans l’obscurité. Shanghai est toute proche. Dans 30 minutes, j’arriverai à bon port.

19h02 : je termine un excellent podcast sur Ernest Shackelton, un marin aventurier. Mon périple en train avec des crackers dans mon sac et un téléphone à portée de main me semble bien anodin à côté de ces explorateurs d’un autre temps.

19h25 : le train arrive pile à l’heure. La foule se masse près des escalators. Je suis le mouvement. C’est si rapide qu’en 6 minutes à peine je suis dehors. Il pleut mais il fait doux.

Shanghai… j’arrive !

25 août – Les saveurs du Shaanxi

Aujourd’hui, avec nos compères de sorties restos, nous décidons d’aller tester une cuisine chinoise que nous ne connaissons pas : celle de la province du Shaanxi.

La semaine prochaine, mon album 2000 ans de sagesse sortira. Et l’histoire se déroule dans le Shaanxi. C’était donc une sortie de rigueur !

En résumé, le Shaanxi est une région située au Nord-est de la Chine, dont la ville la plus célèbre est Xi’an avec son armée de terre cuite.

Parmi les plats les plus célèbres de la province, se trouve le « hamburger chinois », des petits pains ronds et plats fourrés à la viande. Mais on trouve également beaucoup de nouilles (longues et collantes), de la viande d’agneau et de mouton. Et surtout… en raison de sa proximité avec le Sichuan : du piment !

Nous avons opté pour l’option « peu épicé » et c’était déjà très épicé. Le restaurant était très joli et le personnel adorable. Et de plus, c’etait honnêtement très très bon !

Si vous aussi vous voulez tester, voici l’adresse :

Yau Yuen Siu Tsui

G/F, 36 Man Yuen Street, Jordan

20 août – Voyager en Chine, les astuces

Voyager en Chine est une aventure sublime et magnifique qui vous ouvrira les portes d’un pays vraiment riche en beautés diverses. Qu’il s’agisse des paysages, de la cuisine, des villes ou des attractions, la Chine est un trésor méconnu.

Toutefois, cela vous demandera un petit effort. Voici nos trucs et astuces pour voyager dans ce beau pays.

La recherche pré-voyage

Lorsque nous avons décidé de voyager en Chine en train, je ne savais pas vraiment où nous diriger. J’ai tout d’abord demandé à une agence qui m’a proposé un circuit complètement dingue, faisant le tour complet de la Chine en 7 jours avec au minimum 50 heures de train et pour une somme complètement folle. J’ai donc laissé tomber et décidé de me débrouiller toute seule.

J’ai voulu acheter des guides mais la plupart d’entre-eux couvraient toute la Chine (un pays qui fait 17 fois la France pour vous donner une idée…) donc les infos étaient très sommaires. Il n’y avait quasiment rien sur les régions que je voulais visiter, une page à peine – et encore, s’il y avait des infos. Par exemple, Wuyishan n’est absolument pas citée dans le Lonely Planet et dans le Routard. Pas un mot.

J’ai alors cherché un guide spécialisé sur la Chine du Sud et je n’ai trouvé que le Petit Futé qui… je m’excuse… est très décevant. La plupart des pages parlent de restos (infos désormais obsolètes après 4 ans de Covid) et la partie visite de la ville est complètement laissée de côté !

J’ai donc lu beaucoup de blogs de voyages. Le blog https://www.theycallmestranger.com/ m’a notamment servi de bible. Et j’ai aussi fait pas mal de recherches sur Wikipedia, Google maps et Instagram avec les hashtag !

C’est ainsi que j’ai décidé de visiter Xiamen. Ensuite, ma copine L. m’a recommandé d’aller à Wuyishan. Puis, comme je ne voulais pas rentrer d’une traite à Hong Kong et faire 7h de train, j’ai cherché un arrêt au hasard sur la carte. C’est ainsi que j’ai découvert Quanzhou.

Une fois sur place, j’ai demandé aux hôtels où aux offices du tourisme des cartes… et nous nous sommes ainsi organisés, petit à petit.

Mes recommandations :

Si vous partez en Chine, faites des recherches bien en amont pour ne rien rater. Une fois sur place tout sera en chinois et selon votre couverture téléphonique, la recherche sera plus compliquée. N’hésitez pas à écrire aux blogueurs qui couvrent ces régions. Ce sont des mines d’or d’informations et ils sont souvent très disposés à aider. Cid du blog They call me stranger a été la meilleure ! (Si tu me lis, merci, merci, merci!)

Ensuite, si vous voulez vraiment visiter quelque chose, réservez en avance. Les touristes chinois sont nombreux et du coup, les achats de dernière minute sont risqués! Nous n’avons pas réservé l’île de Gulanyu, je pensais naïvement pouv

Le visa

Le conseil peut sembler bête mais n’oubliez pas de faire votre visa et de vous y prendre en avance. Cela prend du temps et vous devrez remplir un grand nombre de documents.

Réserver son hôtel

Pour réserver notre hôtel, nous avons utilisé Booking. Cela fonctionne bien et ça a un avantage précieux : vous pouvez imprimer votre réservation en chinois. Chose que je recommande vraiment : essentiel pour trouver l’adresse de l’hôtel dans la ville (en demandant le chemin ou en prenant un taxi).

A savoir toutefois, Booking n’est pas utilisé par tous les hôtels. A Wuyishan par exemple, seuls deux hôtels étaient sur Booking alors qu’en réalité la ville en regorge mais leurs sites sont sur WeChat. Une amie m’avait recommandé un hôtel visible uniquement sur WeChat mais le système de réservation était tout en chinois, je n’ai donc pas pu aller chez eux.

Ensuite, sachez que le personnel de l’hôtel ne sera pas forcément anglophone. Soyez cools. Tout finit toujours par s’arranger.

Entrer en Chine

Pour entrer et sortir de Chine, il faut générer un QR code de santé le jour même du voyage (d’entrée et de sortie).

Pour ce faire, téléchargez simplement l’application China customs. Si vous avez un téléphone enregistré à l’etranger, passez par le site de China customs et téléchargez l’app manuellement ou passez par WeChat en tapant China customs dans la barre de recherche. L’application n’est pas dispo dans tous les pays.

Si ça mouline, soyez persistants et réessayez. Ca finit toujours par marcher.

Se déplacer

Pour réserver vos billets de train, utilisez l’application Trip. C’est super efficace. Le billet sera réservé sous votre numéro de passeport qu’il faudra présenter à l’entrée des gares. Vous n’aurez pas besoin de billet papier.

L’application pré-achète les billets pour vous et vous les met à disposition quelques jours avant. Ne stressez pas si votre billet n’est pas confirmé tout de suite. Ca marche vraiment très bien.

Pour rentrer en gare, si vous avez un passeport étranger, vous devrez passer dans la file du contrôle manuel. C’est en général assez rapide mais prévoyez une petite marge temporelle au cas où.

Pour prendre des taxis, l’application Didi est vraiment géniale – équivalent de Uber mais incluant aussi les taxis. Toutefois, pour la télécharger il faut avoir un compte relié à la géolocalisation « Hong Kong » (mon compte Play étant toujours lié à la Suisse, ça ne passe pas…). Je n’ai pas trouvé comment contourner le problème. L’application Didi paye les chauffeurs via WeChat ou Alipay.

Pour trouver des tours organisés – bien utile pour aller dans des coins reculés comme les montagnes… – j’ai utilisé les offres Trip. C’était topissime.

Les agences de tourisme

Pour organiser des tours dans le Fujian, voici les agences que je conseille :

  • China Memory Trip
  • Teasenz pour les tours liés au thé
  • Amoylife pour la région de Xiamen

Payer

Voilà ce qui nous a posé problème. En Chine, le cash n’est plus le bienvenu. Tout le monde utilise WeChat ou AliPay… et tout le monde a un QR code pour recevoir des sous, même les mendiants (je l’ai vu de mes propres yeux). La carte de crédit n’est acceptée nulle part à l’exception des hôtels (et encore, pas tous….).

Pour pouvoir payer, il faudra donc télécharger ces deux applications et y entrer votre carte de crédit. Prévenez votre banque de votre voyage pour ne pas qu’elle vous bloque. En-cas de souci, l’application met parfois trois jours à régler le souci, il faut donc avoir une solution de repli.

En cas de souci avec ces applications, il vous faudra une photo de vos pièces d’identité, de votre carte bancaire, d’une preuve que c’est bien votre banque. Préparez tout ceci avant le départ.

Dans les commerces, il y aura trois moyens de payer via l’app :

  • Le commerce est équipé d’une douchette : dans quel cas, aucun problème. Présentez votre QR code et le tour est joué.
  • Le commerce est équipé d’un QR code dynamique (sur un écran) qui se renouvelle. Dans quel cas, aucun problème. Vous scannez le code et voilà
  • Le commerce est équipé d’un QR code statique (imprimé). Dans quel cas, pour accepter les payements de comptes étrangers, il doit avoir fait une manip. S’il ne l’a pas fait… c’est mort. Le payement ne passera pas. C’est ce qui nous est arrivé à Wuyishan, la majorité des commerces n’avaient ni douchette ni QR code dynamique – logique, après 4 ans de Covid. Nous étions les seuls Occidentaux à la ronde. On a donc pas pu entrer dans un grand nombre d’établissements. C’était assez handicapant mais nous nous en sommes sortis. Nous n’avons simplement pas eu beaucoup de choix quant aux restos et commerces où nous rendre. J’avoue que ça a été un peu stressant. Préparez vous y psychologiquement

Communiquer

La première chose : téléchargez en local l’application Google translate. Vous pouvez en effet choisir quelques langues qui pourront être traduites en tout temps même sans connexion internet !

Ensuite, sachez que la fonction scan de WeChat permet également de traduire ! C’est très pratique pour lire les menus au restaurant.

Pour finir, je vous conseille vraiment d’apprendre à dire bonjour et merci, d’apprendre à compter jusqu’à 10 et avec les doigts en chinois… et d’apprendre à dire WeChat et Alipay (leurs noms mandarins sont différents). Cela vous dépannera grandement. L’application Duolingo fonctionne super bien avec le mandarin et les premiers chapitres concernent les chiffres.

J’ai appris le B.A.BA dans le train et ça nous a dépanné à plusieurs reprises.

Téléphone

Si vous rêvez de digital detox, ça ne sera pas possible. Vous aurez besoin de votre téléphone en permanence, surtout pour payer. Prenez une batterie portable avec vous car les trains ne sont pas équipés de prises. Idem si vous vous baladez en ville ou en nature toute la journée.

Vous aurez en effet besoin de votre téléphone pour tout : payer, prendre le train, trouver votre route…

Autre

Prenez des médicaments de base avec vous. Il y a de nombreuses pharmacies mais entre le souci de la langue et le fait que vous ne pourrez pas lire ce qui est sur la boite, c’est moyennement confortable.

Ayez aussi toujours des mouchoirs avec vous. Les toilettes publiques où nous sommes allées étaient plutôt propres mais rarement équipées de papier.

Il me semble que c’est à peu près tout. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à m’écrire !

Bon voyage !

Back in Hong Kong

19 août – Notre coup de cœur, Quanzhou

Ce matin, nous repartons à la découverte de la belle Quanzhou. Nous commençons par visiter la mosquée Qingjing.

Érigée en l’an 1009 (rien que ça) par Ahmed Bin Muhammad al-Qudsi, l’un des nombreux commerçants venus du Moyen-Orient, c’est l’une des plus anciennes constructions musulmanes de Chine, inscrite dans la liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national en 1961.

Nous nous approchons de l’entrée mais j’ai une robe qui s’arrête à mi genoux. Cela ne passe donc pas. Pas de chance, c’est le seul jour où je n’ai pas pris mon foulard avec moi. Je décide donc d’aller faire les boutiques qui font face à l’édifice religieux pour trouver de quoi me couvrir… Il faut tout d’abord trier les magasins vendant des vêtements vraiment chers… puis ceux qui ne vendent que des robes courtes. J’essaie une longue jupe en jeans qui est plutôt jolie mais elle est taille unique et je n’arrive pas à la faire passer au dessus des cuisses. Bon. Bon. Bon.

L’honneur ramolli, je rentre dans la dernière boutique, un bric à brac avec des vêtements pour dames âgées et là : magnifique ! J’achète un sublime bas de pyjama… je suis prête pour aller visiter la mosquée avec un style digne de la Fashion Week!

La mosquée est belle. Elle mélange les styles arabes et chinois de manière très harmonieuse.

Une fois la visite terminée, j’enlève rapidement mon sublime pantalon sous l’oeil médusé des passants. Il fait vraiment très chaud… et puis, tout le monde me regardant et me photographiant sans cesse depuis une semaine, j’essaie quand même d’avoir un minimum d’allure. On n’imagine pas, mais c’est stressant de vivre la vie d’une star. 😉

Nous nous dirigeons vers le temple voisin de la mosquée, le temple Tonghuai Ganyue. Ca sent l’encens… et des milliers de dragons ornent les toits. Cela me plaît beaucoup ! Il y a tellement de monde que mes photos sont très mal cadrées mais cela vous donnera une idée de l’ambiance.

Nous nous perdons ensuite dans les ruelles, admirant les maisons et les commerces… Quanzhou a un petit air de Beyrouth. J’adore! Après une vingtaine de minutes de marche, nous arrivons au temple Tianhou dédié à la déesse Mazu. Nous y flânons, regardons un documentaire très intéressant sur la ville et parlons avec quelques visiteurs.

Face au temple se trouvent des ruines archéologiques. C’est la première fois que j’en vois en Chine. Il s’agit des anciens remparts de la ville. De nombreuses inscriptions hindoues, chrétiennes, islamiques et juives et des sculptures bouddhistes datant du XIIIe au XIVe siècle, ainsi que des canons datant du XIVe au XIXe siècle, y ont été mis au jour.

On le contourne pour s’enfoncer dans le quartier adjacent. Des habitations d’époque donnent à la zone un charme fou. On entre alors dans la demeure du philosophe Li Zhi. Un monsieur passionné tâche de me raconter sa vie et semble si déçu que je ne parle pas mandarin pour le comprendre…

Après une petite pause-café, nous décidons de rejoindre le temple Longshan, un temple shaolin encore en activité !

Le bâtiment est magnifique et nous croisons en effet des moines, ainsi que de jeunes garçons qui étudient dans une salle de classe. Nous sommes chanceux, nous arrivons pile à l’heure pour une démonstration et il ya encore des tickets de libre. Nous y allons donc gaiement.

Le kung fu shaolin est un art martial chinois qui aurait été enseigné aux moines par Bodhidharma en personne pour les aider à se défendre contre les truands et les bêtes sauvages. Aujourd’hui, c’est un art complet plutôt impressionnant à regarder, mêlant force et souplesse.

Devant nous, de jeunes disciples – de 4 à 30 ans – nous montrent leur savoir faire. Les disciples du monastère sont de jeunes garçons sélectionnés généralement parmi les meilleurs élèves des écoles martiales de la région. La formation durerait généralement entre deux et quatre ans, plusieurs heures par jour – dixit mon ami Wikipedia. Au terme de cette période, ils peuvent devenir moines.

Nous les admirons donc et c’est magnifique. Un jeune garçon de sept ans environ sort du lot. C’est l’incarnation du Eli de mes romans et je le regarde tournoyer avec admiration.

Quand nous sortons, la pluie est là. Nous rentrons donc. Il est temps de faire nos valises pour rentrer à la maison…

J’ai adoré Quanzhou et nous n’avons pas eu le temps de tout découvrir ! J’espère revenir !