En cantonais, le mot chouette (l’animal donc…) se traduit : Maou Tau Ying (貓頭鷹)… ce qui signifie littéralement, l’aigle à tête de chat!

En cantonais, le mot chouette (l’animal donc…) se traduit : Maou Tau Ying (貓頭鷹)… ce qui signifie littéralement, l’aigle à tête de chat!

Je vais finir par m’habituer à ce que les gens crient : « Mais qu’est-ce que tu es intelligente… », dès que j’ouvre la bouche – et accessoirement, à ne plus passer les portes.
J’ai parfois juste beau dire : Bonjour et merci… les Hongkongais ne sont pas avares de compliments lorsqu’il s’agit de féliciter quelqu’un apprenant leur langue, bien au contraire. Même si ça fait plaisir et que ça motive… c’en est parfois vraiment gênant.
Les caractères chinois, alias sinogrammes, ne fonctionnent pas du tout comme notre alphabet latin.
A l’instar de nos lettres – qui se prononcent toute de la même manière – et qui sont peu nombreuses, on compte les sinogrammes par dizaines de milliers… En fait, il n’y a même pas de chiffres exacts et les estimations varient de 40 000 à plus de 60 000 ! Un sacré challenge intellectuel. Dans la vie courante, la connaissance de 3’000 à 5’000 caractères permettrait de s’en sortir.
Bref, au contraire de nos mots occidentaux, qui sont composés de sons… ces caractères chinois sont composés de concepts.
Lire la suiteAujourd’hui, je vais vous parler de virelangue… Attention, qu’on se le dise, je ne parle pas du langage serpent, le Fourchelangue, que parle Harry Potter sans le savoir… mais bel et bien de quelque chose de concret : les phrases difficiles à prononcer énoncées rapidement.
Dans le dico, le virelangue est défini comme tel : « Groupe de mots difficiles à articuler, assemblés dans un but ludique ou pour servir d’exercice d’élocution : Exemple: « Il reste treize fraises fraîches. ». »
Aujourd’hui, je mange avec mon amie Season, avec qui on fait des échanges français-cantonais. Pendant le repas, celle-ci peine à prononcer le mot « chou »… et de fil en aiguille, je lui parle des chaussettes de l’archiduchesse.
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Hier soir, Nicolas et moi sautons dans un taxi. Comme toujours, je parle en cantonais. C’est une habitude que j’ai prise pour progresser et qui – chaque jour me permet d’apprendre quelque chose…
Bref, je dis donc au monsieur :
« Ley hou, ngo seung yiu heuih Sheung Wan gai si, mgoi ! » / « Bonjour, je voudrais aller au marché de Sheung Wan, s’il vous plaît. »
Il se retourne… me regarde… et se met à rire comme un dingue, avant de me redemander où je souhaite aller. Je répète toujours en cantonais – je suis persévérante… et il rit, rit, rit.
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