Je suis à Jordan, près de Temple Street. Alors que je discute en cantoglais avec une vendeuse, celle-ci me dit :
– Tu parles vraiment super mal anglais… mais ton cantonais par contre est excellent !
Je ne sais pas si je dois être flattée ou vexée.
Je suis à Jordan, près de Temple Street. Alors que je discute en cantoglais avec une vendeuse, celle-ci me dit :
– Tu parles vraiment super mal anglais… mais ton cantonais par contre est excellent !
Je ne sais pas si je dois être flattée ou vexée.
Sur la Bowen Road, se tient une petite statue dorée. Alors que je m’en approche, je suis frappée par l’odeur d’encens. Elle est en effet encerclée de dizaines de bâtons qui fument. L’odeur est enivrante et le vent sème les parfums aux alentours. Des noix de coco, des fleurs et des fruits frais sont également disposés sur son piédestal.
Soudain, un couple s’approche. Ils tiennent dans leur main un gâteau à la crème recouvert de fruits confits. La pâtisserie est sublime et vient d’une boulangerie réputée. La femme sort un couteau et une assiette et en coupe deux belles tranches. Elle s’approche alors de la statue et les pose devant elle.
L’offrande est gourmande… Ils s’asseyent alors face à la statue et mangent le reste du gâteau en observant leur divinité.

En face de chez nous, se dresse fièrement le temple Sikh avec son toit en boutons blancs et ses gravures qui s’illuminent le soir. Le bâtiment est superbe et j’aime m’arrêter pour le regarder.
Ce matin, il est en fête. Sur ses flancs, une foule en liesse portant des parapluies colorés, des vêtements qui scintillent et chantant sur une musique entêtante. A l’arrière du cortège, des hommes tapent sur des tambours et quelques élus portent une grande toile blanche.
Je cherche sur Internet – quelle invention merveilleuse, ceci dit. Dans deux jours, ce sera l’anniversaire de Guru Nanak Dev Ji Gurpurab, le fondateur du Sikhisme… et 48 heures avant sa célébration commence l’Akhand Path, une récitation ininterrompue du livre saint des Sikhs, de son début jusqu’à la fin… ce qui prend normalement 48 heures sans interruption !
C’est beau.
Pour une raison qui m’échappe, tous nos amis à Hong Kong sont nés entre fin octobre et fin novembre… nous inclus… A croire qu’un horoscope magique aurait envoyé tous les scorpions de la terre à Hong Kong !
Et tout ce petit monde aime célébrer son anniversaire. De ce fait, à partir de début octobre, nous commençons à recevoir des dizaines de SMS en tous genre pour bloquer tous nos week-ends, du vendredi soir au dimanche.
Jonques, repas au resto, soirées karaoké, barbecue, verres chez les uns et chez les autres ou autres sorties… l’habituelle résolution de réduire les excès avant Noël tombe donc à l’eau avant même d’avoir été prise.
Rajoutez dans l’intervalle Halloween… et la Octoberfest – qui est populaire ici, oui oui – et vous comprendrez que des qualités en gestion de projet ainsi qu’un agenda dédié sont nécessaires pour gérer notre vie sociale !
Hier, pour la première fois depuis mon retour à Hong Kong, j’ai mis un jeans… et j’ai même regretté avoir oublié un pull.