11 octobre – Les hirondelles

Les hirondelles se préparent à partir et le ciel est constellé de leurs vols gracieux.

De l’autre côté du monde, les photographes aux objectifs immenses et aux tenues kakis se préparent, prêts à envahir les pontons hongkongais pour les accueillir !

10 septembre – Les rendez-vous

A Hong Kong, dans ma communauté amicale, lorsqu’on souhaitait organiser quelque chose entre amis, on créait un groupe WhatsApp.

Le résultat était plutôt oppressant : j’avais des dizaines et des dizaines de groupe dans mon téléphone. Avec 2 amis. Avec ces mêmes 2 amis plus 2 autres. Pour l’anniversaire de Paulette. Pour la pendaison de crémaillère de Justin. Pour la sortie théâtre. Pour la dégustation de wontons. Pour le weekend à Shenzhen ! Pour tout. Et toutes les personnes impliquées dans la sortie étaient ajoutées au groupe.

Je croyais que cela m’énervait. Et puis je suis rentrée en Suisse.

Ici, les gens détestent les groupes WhatsApp. Un grand nombre de mes contacts a même paramétré leur compte pour qu’on ne puisse pas les ajouter dans des groupes (jusque-là j’ignorais que c’était possible 😅).

Du coup, pour organiser des sorties, weekends ou autres, ils écrivent en perso. Ca évite évidemment les flux de messages inutiles dans un groupe. Ginette qui a piscine. Germaine qui est allergique aux noisettes. Lucien qui fait une blague nulle.

Mais… les Suisses qui se veulent résolument féministes et avancés sur les questions sociétales (ou en tout cas mes amis), ne le sont plus du tout quand il s’agit d’organiser des choses sur WhatsApp.

Lorsqu’un.e Suisse.esse veut proposer à un couple de faire quelque chose, par défaut, il/elle écrit à la femme – qui, d’office, pour je ne sais quelle raison, est reléguée au rôle de « Grande Administratice de la Vie Personnelle et de l’Agenda du couple ».

Cela me fait halluciner. Depuis que je suis rentrée, je passe ma vie à jouer au Tetris avec nos agendas respectifs, ce qui a le mérite de m’agacer terriblement.

Hier encore, une amie de mon cher et tendre – qui me connait mais sans plus – a décidé de m’écrire à moi, pour qu’on organise une sortie…

Oh ! Je ne suis pas standardiste. Non mais.

Dans quel cas, les amis, please, préférez les groupes WhatsApp !

13 août – Chez Madame Kim

Manger authentiquement asiatique en Suisse n’est pas toujours aisé. Entre les restos « chinois » qui servent de la cuisine thaï ou japonaise, la cuisine thaï non épicée, les grands buffets qui servent n’importe quoi et le reste, j’ai souvent été déçue.

Pourtant à Morges se cache un petit joyau coréen : chez Madame Kim, une échoppe minuscule, basée juste sous notre ancien chez nous.

La propriétaire est une femme coréenne adorable qui propose des plats concoctés avec amour et sur la base de produits locaux.

Au menu : des bibimbap, des kimbap, des japchae, des soupes aux udons, des bibimyun et plus encore !

Si vous êtes amateurs, n’hésitez pas à demander la version épicée pour avoir la recette authentique et d’un seul coup… voilà… la Corée s’offrira à vous !

Madame Kim – Rue Louis de Savoie 24 – 1110 Morges

www.madamekim.ch

12 août – Zoé, Zoé, Zoé !

18h44, gare de Morges. Je suis dans le train qui patiente avant de repartir quand j’entends une clameur. Des trompettes, des klaxons, des gens brandissant des drapeaux sont sur le quai. Et la foule scande un nom : Zoé ! Zoé ! Zoé !

La jeune cycliste BMX d’Echichens, Zoé Claessens, rentre des JO 2024 auréolée de bronze.

Son sourire est immense lorsqu’elle rejoint ses fans.

C’est très beau cette ferveur, pour commencer la semaine.

05 août – Les gâteaux au beurre neuchâtelois

Le samedi 03 août, nous nous rendons au marché de Gryon. Sur la place, trône un food truck peu régional : celui des gâteaux au beurre neuchâtelois.

Je n’ai jamais entendu parler de cette spécialité propre à notre nouveau canton. Nous nous approchons donc.

Au cœur du camion, un couple fort sympathique façonne des galettes qui ressemblent un peu à des flamkueches. Elles sont rondes, blanches, recouvertes de beurre salé et agrémentées de cumin (ou autres possibilités mais la traditionnelle reste celle au cumin).

Pour savoir comment la préparer, cette archive de la RTS vous éclairera sur le procédé.

Quelques minutes plus tard, devant nous, trône notre planchette. La pâte est un peu molle. La texture oscille entre une galette de pain très fine et une crêpe. Sur le dessus, le beurre est liquide, recouvert d’épices. Nous la mangeons avec les doigts et tout dégouline. C’est délicieux.

Selon la vendeuse, les lieux pour en manger seraient de plus en plus rares. Voici toutefois quelques possibilités si vous voulez goûter ce fameux met :

  • Ce food truck est présent chaque troisième dimanche du mois au Jardin Anglais de Neuchâtel
  • Il sera également présent au Neuchâtel Street Food Festival, le 1er weekend de septembre !