Les températures ont baissé. Il fait environ 13 degrés, parfois moins la nuit, avec une humidité à 94%.
La ville entière suinte froidement et je suis frigorifiée. Dès que je rentre chez moi, je m’enroule dans ma couverture que je ne quitte plus comme une cape magique.
En ville, quelques hommes vendent du bric à brac sur le trottoir. Ils ont revêtu de grosses doudounes colorées, un bonnet et serrent leurs bras contre leur corps en attendant les clients. Je baisse les yeux vers leurs pieds : ils sont en tongs, les orteils au vent !
Il y a quelques semaines, mes parents m’ont envoyé un paquet rempli de douceurs pour Noël et accompagné d’une couverture toute douce et bien chaude.
Quand j’ai reçu la couverture, il faisait encore 20 degrés et je me suis demandé ce que j’allais en faire.
Aujourd’hui, la météo s’est calée avec la saison de Noël à l’Occidentale et nous oscillons entre 10 et 13 degrés…
Ce qui est agréable en Europe, puisqu’on peut se prendre un bon bol d’air frais et piquant avant de rentrer au chaud, l’est beaucoup moins ici, les maisons n’étant pas isolées. Il fait donc au mieux 17 degrés en intérieur… et cela baisse encore près des fenêtres.
Le glamour est donc en moi. Je vis avec chaussettes, training… gros pull… et la fameuse couverture est désormais ma meilleure amie ! Merci les parents !
Il fait 14 degrés ce matin. Pour la première fois depuis de longs mois, sortir du lit a piqué légèrement.
En écrivant ces mots, je suis emmitouflée dans une couverture en laine, un thé fumant sur la table basse. A côté de moi, la bougie senteur sapin qu’on m’a offert diffuse son parfum. Si je fermais les yeux, je pourrais presque m’imaginer dans le salon de ma maison d’enfance, avec la neige au dehors et le sapin dressé fièrement dans le salon.
Après des semaines de chaleur intense, les températures se rafraîchissent enfin. Il fait environ 20 degrés, le matin. L’humidité retrouve des taux acceptables : 71% aujourd’hui.
Doudounes, pulls, écharpes et bottines sont donc de sortie! La climatisation peut enfin s’arrêter… On cesse de coller au trottoir et à nos masques, et – comble du bonheur – on peut enfin réouvrir les fenêtres des appartements pour aérer.
De mon côté, je crois que je me suis définitivement intégrée. Je ne ris plus, comme la première année, en regardant les gens se couvrir. Moi aussi j’ai sorti la petite veste et l’écharpe…