28 août – Les jardins suspendus

J’attends le bus. Face à moi se trouve un immeuble immense et sans charme. Seul ornement, un petit balcon suspendu qui doit se trouver au troisième étage de la bâtisse. Mais le propriétaire en a pris soin. Des dizaines de plantes en pot verdissent la grisaille.

Sur l’un des arbres, soudain, se pose un joyeux oiseau. C’est un Bulbul orphée reconnaissable avec sa queue rouge et sa petite crête de punk. Il chante, chante, chante la semaine qui débute.

Les passants lèvent les yeux de leur téléphone. Un brin de poésie matinale.

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